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Le musée des Beaux-Arts de Nantes a fêté en 2010 le bicentenaire de l’achat de la collection de François Cacault (1743-1805), fondatrice du musée. Une exposition-dossier (19 juin - 15 novembre 2010) et un colloque ont permis de revenir sur la collection de ce Nantais qui eut une carrière diplomatique à la longévité étonnante, traversant les régimes politiques de la monarchie à l’Empire. Ses nombreux voyages et missions (Naples, Rome, Florence, Gênes…) lui offrirent la possibilité d’amasser une imposante collection de chefs-d’œuvre (dont les trois La Tour entrés sous des noms différents), avec une prédilection marquée pour la peinture de la Péninsule, du XIIIe au XVIIe siècle. Il était donc particulièrement intéressant de comparer le collectionnisme de François Cacault – et son goût pour les Primitifs, par exemple – avec celui de ses contemporains, qui ont fait l’objet d’études importantes ces dernières années (Fesch, Fabre, Wicar). La constitution de la collection a également été replacée dans le contexte des marchés de l’art italien et français, alors en pleine mutation. François Cacault et son frère, Pierre, avaient fondé un musée-école à Clisson, à partir de ces peintures, mais également de 64 albums factices rassemblant plus de 7 000 gravures, offrant un panorama complet de l’histoire de la peinture européenne, classée par écoles (florentine, lombarde, allemande, flamande, hollandaise, française…). Là encore, il était intéressant de comparer la démarche des deux frères avec celle de leurs contemporains alors que se développaient les écoles d’art en province depuis le XVIIIe siècle et que commençaient à apparaître les musées en France.
Arts & Humanities --- peinture italienne --- collectionnisme --- primitifs --- gravure --- musée
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La personnalité et l’œuvre d’Émile Bernard constituent un véritable « cas » dans l’histoire de l’art moderne, susceptible en cela d’intéresser au premier chef les historiens de l’art. Voilà en effet un homme qui a fréquenté quelques-uns uns des plus grands artistes de son temps, Gauguin, Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Cézanne, un homme qui a été au cœur des recherches avant-gardistes du groupe de Pont-Aven, qui a eu affaire aux grands marchands parisiens, Le Barc de Bouteville et Ambroise Vollard, et qui décide à un moment donné de se tourner résolument vers le passé pour essayer de retrouver ce qu’il croit définitivement perdu : la foi et le métier des maîtres anciens, pour tenir un discours de plus en plus réactionnaire sur les arts de son temps et renier les expériences de sa jeunesse. Si l’on ne saurait dire la part prise par le dépit de se sentir injustement méconnu dans cette singulière décision, il est certain qu’elle causa la mise à l’écart de l’artiste dans l’histoire canonique de la peinture du XXe siècle. L’exposition que présente aujourd’hui l’INHA porte précisément sur ce point, en s’efforçant d’éclairer tout le parcours d’Émile Bernard et en mettant en évidence, auprès de trois tableaux (dont un bel Autoportrait), l’un des points incontestablement forts de sa création, son œuvre magistral de graveur et de lithographe, notamment comme illustrateur de livres.
Arts & Humanities --- gravure --- lithographie --- synthétisme --- art moderne --- Pont-Aven --- Art pour l’art
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Les beautés arbitraires ont une histoire qui précède la question esthétique du beau et la dépasse. Fortes d’un je ne sais quoi qui les fonde à l’écart des systèmes théoriques, elles renversent au XVIIIe siècle la construction sociale du goût. Il se peut que cette conquête soit le plus grand effort de la pensée moderne. Distinguer, du point de vue de l’histoire de l’art, ce que recouvre la notion d’arbitraire, telle est la vaste énigme dénouée dans ce livre. La reconnaissance des beautés arbitraires se heurte à l’absolu d’un modèle antique qu’il est temps de contredire à l’époque moderne. Car il n’est rien de fixe, ni d’immuable dans l’arbitraire de la beauté, tout entier laissé à l’imagination du peintre, du poète, de l’architecte ou du musicien… Beauté chimérique opposée à la beauté véritable, elle revêt soudain valeur de rareté et de distinction et se transforme en beauté nécessaire, liée à l’invention de formes nouvelles qui peuvent plaire et toucher universellement. Entre caprice et convention, non-sens et vraisemblance, raison et sentiment, beautés essentielles et arbitraires échangent leurs rôles pour représenter différemment le monde et ses figures.
Arts & Humanities --- histoire du goût --- philosophie de l’art --- débats académiques --- grotesques --- XVIIIe siècle --- peinture --- opéra --- luxe --- théâtre --- architecture --- gravure --- Antiquité
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Étroite cavité inondée par les crues du Lot, la grotte de Pergouset, archétype du « sanctuaire secret », est ornée de 153 gravures magdaléniennes. Dix années de fouilles et d’études pluridisciplinaires ont permis d’analyser les traces d’occupation conservées dans les limons et d’étudier les motifs pariétaux qui comptent, outre des représentations animales naturalistes, une douzaine de « monstres » et des figurations humaines, posant la question d’une mythologie des origines du monde. The cave of Pergouset, a narrow cavity inundated by the floods of the River Lot, is an archetypal "secret sanctuary", decorated with 153 magdalenian engravings. Ten years of excavation and multidisciplinary studies have made it possible to analyse the traces of occupation left in the cave’s fill, and to investigate the parietal motifs which, in addition to naturalistic animal depictions, include a dozen "monsters" and some human figures, which pose the question of a mythology concerning the origins of the world.
Cave paintings --- Petroglyphs --- Art rupestre --- Pétroglyphes --- Pergouset Cave (France) --- Pergouset, Grotte de (France) --- Archaeology --- monstre --- datation stylistique --- Magdalénien --- art préhistorique --- gravure pariétale --- vulve --- utilisation du relief --- Quercy
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Im Juni 1937 eröffnete Jacob Zeitlin in seiner Buchladen-Galerie in Los Angeles eine Ausstellung mit Grafiken von Käthe Kollwitz. Es war die erste Ausstellung von Kollwitz’ Werk in Südkalifornien. Co-Sponsor der Ausstellung und der glamourösen Vernissage war die Hollywood Anti-Nazi League for the Defense of American Democracy. Die Redner des Abends waren der deutsche Schriftsteller und Aktivist Ernst Toller und der amerikanische Komponist George Antheil. Zu den illustren Gästen gehörten Fritz Lang, Richard Neutra, Arnold Schönberg, George Gershwin, Kurt Weill und andere Berühmtheiten der Filmindustrie und der deutschösterreichischen Exilgemeinde. Die Kollwitz-Ausstellung wurde zum Dreh- und Angelpunkt der zentralen Konfliktfelder der Stadt: Sie war nicht bloß ein kulturelles Ereignis in Zeitlins Buchladen-Galerie, sondern vor allem eine gezielte politische Aktion der Hollywood Anti-Nazi League. Kollwitz’ Schaffen geriet damit ins Kreuzfeuer der Auseinandersetzungen zwischen dem antifaschistischen Kampf der Anti-Nazi League und den gewalttätigen Aktionen nationalsozialistischer Gruppen in Los Angeles. In diesem politischen Spannungsfeld wurde Käthe Kollwitz als »anti-Nazi artist« wahrgenommen und ihrer Ausstellung eine aktive Rolle im Kampf gegen Hitler zugeschrieben. Die Kapitel des Buches zeichnen nach, wie die Ausstellung zum Kreuzungspunkt von vier Biografien wurde: Käthe Kollwitz, Jacob Zeitlin, Ernst Toller und George Antheil. En juin 1937, Jacob Zeitlin inaugure une exposition d’œuvres graphiques de Käthe Kollwitz dans la galerie de sa librairie à Los Angeles. Il s’agissait de la première exposition du travail de Käthe Kollwitz en Californie du Sud. La Hollywood Anti-Nazi League for the Defense of American Democracy était co-sponsor de l’exposition et du vernissage, une soirée glamour qui vit se succéder l’écrivain et activiste allemand Ernst Toller et le compositeur américain George Antheil comme intervenants. Parmi les invités illustres, on peut citer…
Art --- exil --- XXe siècle --- expressionisme --- fascisme --- histoire politique --- gravure --- scuplture --- 20. Jahrhundert --- Deutschland --- Europa --- Kunstbeziehungen --- Kunst --- Kunstgeschichte --- künstlerische Beziehungen --- Nationalsozialismus --- Zweiter Weltkrieg --- Amerika --- Kalifornien --- Expressionismus --- Exil
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Depuis la Renaissance, l’estampe a constitué une révolution capitale dans l’histoire de la culture visuelle et de la perception de l’œuvre d’art : l’idée de graver un sujet sur une matrice, puis de l’imprimer en de multiples exemplaires, a totalement bouleversé les notions d’originalité et d’unicité traditionnellement attachées à l’œuvre d’art. Bien moins coûteuse et moins fragile que le dessin ou la peinture, l’estampe a trouvé des applications extrêmement variées – des plus nobles aux plus humbles – destinées à des publics élargis, mettant quasiment l’image à la portée de tous. Mais paradoxalement, le caractère multiple des estampes originales, la soumission au modèle inhérente à l’estampe dite de « reproduction », la complexité de certains procédés techniques, la question des retirages posthumes de planches, ont pu entraîner, incompréhension, méfiance et préjugés. L’évolution des statuts de l’image imprimée est une question des plus actuelles et des plus transversales à travers les siècles. Elle se rattache pleinement à l’histoire de la culture visuelle et appelle de stimulantes approches interdisciplinaires. Elle est au cœur de ce recueil auquel ont contribué de nombreux spécialistes, chercheurs en histoire de l’art, en économie de l’art, conservateurs de musées, conservateurs de bibliothèques, experts…
Graphic arts --- Prints --- Art --- Estampe --- History --- Congresses --- Social aspects --- Technique --- Collectors and collecting --- Reproduction --- Histoire --- Congrès --- Aspect social --- Collectionneurs et collections --- Congrès --- Congresses. --- Gravure --- Histoire. --- Prints - History - Congresses --- Arts & Humanities --- art --- peinture --- dessin --- estampe
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In the first half of the sixteenth century, the Low Countries saw the rise of a lively market for practical and instructive books that targeted non-specialist readers. This study shows how woodcuts in vernacular books on medicine and astrology fulfilled important rhetorical functions in knowledge communication. These images guided readers' perceptions of the organisation, visualisation, and reliability of knowledge. Andrea van Leerdam uncovers the assumptions and intentions of book producers to which images testify, and shows how actual readers engaged with these illustrated books. Drawing on insights from the field of information design studies, she scrutinises the books' material characteristics, including their lay-outs and traces of use, to shed light on the habits and interests of early modern readers. She situates these works in a culture where medicine and astrology were closely interwoven in daily life and where both book producers and readers were exploring the potential of images.
Medical illustration --- Medicine, Popular --- Wood-engraving, Dutch. --- DESIGN / Book. --- Early works to 1800. --- history of books, woodcuts, early modern prints, history of knowledge, history of reading. --- Illustration médicale --- Médecine populaire --- Gravure sur bois. --- Ouvrages avant 1800.
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Dans cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat, Carole Fritz présente la contribution remarquable que constitue l’observation au microscope électronique à balayage (ME8) pour l’étude de la gravure dans l’art mobilier magdalénien, démarche scientifique originale et rigoureuse ouvrant sur des voies de recherche particulièrement prometteuses.L’analyse méthodique d’une soixantaine d’objets en os et bois de cervidés issus de huit gisements du Magdalénien moyen et supérieur, répartis entre les Pyrénées, la Gironde et la Dordogne, est étayée par une iconographie inédite et très exceptionnelle. Elle conduit l’auteur à proposer de nouvelles réflexions sur la gestuelle de l’artiste magdalénien, sur les processus opératoires correspondant à des schémas mentaux et à des pratiques collectives, sur les modalités d’acquisition et de transmission des savoir-faire et. In fine, sur l’existence d’un phénomène artistique réfléchi au sein des sociétés de cette époque. In this work based on her doctoral thesis, Carole Fritz presents the remarkable contribution that observation with a scanning electron microscope brings to the study of engraving in Magdalenian portable art. This original and rigorous scientific approach opens up particularly promising paths of research. A corpus of sixty objects made of bone and antler, found at eight middle and upper Magdalenian sites m the area bounded by the Pyrénées, the Gironde estuary and the Dordogne river, is methodically analysed.On the basis of this analysis, backed by a previously unpublished and quite exceptional iconography, the author proposes fresh thinking on the artistic gestures of the Magdalenian period, on the operational processes corresponding to mental patterns and collective practices, on the modalities of acquisition and transmission of know-how and skills, and ultimately, on the existence of a thought-out artistic phenomenon in the societies of this epoch.
Art, Prehistoric --- Engraving --- Bone carving --- Magdalenian culture --- Art préhistorique --- Gravure --- Magdalénien --- Bone carving, Prehistoric --- Bone implements --- Tools, Prehistoric --- Issue --- Art préhistorique --- Magdalénien --- Magdalenian culture - France. --- Art, Prehistoric - France. --- Bone carving, Prehistoric - France. --- Bone implements - France. --- Tools, Prehistoric - France. --- Archaeology --- apprentissage --- silex --- os --- Dordogne --- stigmate microscopique --- structure des matériaux --- bois de cervidé --- expérimentation --- chaîne technique --- série gestuelle --- construction formelle --- Pyrénées --- Gironde
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Si l’histoire de l’art s’est depuis longtemps intéressée à ceux qui la pensent et l’écrivent, donnant matière à maints études et ouvrages de fonds (dictionnaires, essais, anthologie...), ce n’est que relativement récemment, depuis la toute fin des années 1980, qu’elle prend en compte les femmes à l’œuvre dans la pratique et l’écriture de l’histoire des arts visuels. Issu d’un colloque consacré aux historiennes de l’art à l’époque de Juliette Récamier, cet ouvrage explore et donne à voir les carrières, les postures et les points de vue de femmes sur l’art durant une petite centaine d’années – de 1760 à 1840, période d’intenses bouleversements dans toute l’Europe –, faisant se confronter des regards français, anglais et allemands de praticiennes comme Élisabeth Vigée-Lebrun, de salonnière et romancière comme Marie d’Agoult ou Germaine de Staël, ou encore de restauratrice de tableaux, de journalistes ou de critiques d’art. Ces essais mettent en évidence la variété des écrits et des stratégies mises en place par les femmes pour s’octroyer une place – elle-même variable selon les cas – dans un univers essentiellement masculin. Ce volume d’essais entend ainsi contribuer à l’histoire de l’art sous un angle qu’il n’est désormais plus permis d’ignorer. Le second volume de cet ouvrage – également intégralement accessible en ligne – permet d’approfondir cette plongée dans une histoire méconnue en donnant à lire ou relire une partie des textes de ces femmes, documents souvent oubliés ou omis, parfois même encore à l’état de manuscrits inédits.
Women art critics --- Women art historians --- Art criticism --- History --- Art --- Arts --- Criticism --- Art historians --- Women historians --- Art critics --- Women critics --- Analysis, interpretation, appreciation --- Félicité de Genlis --- historiographie --- Helmina von Chézy --- Marie d'Agoult --- peinture --- Johanna von Haza --- Julie Candeille --- sculpture --- Marie-Jacob Godefroid --- Jean Auguste Dominique Ingres --- gravure --- bas-bleus --- Élisabeth Vigée-Lebrun --- Canova --- Juliette Récamier --- journaux féminins --- restauration --- Anne-Louis Girodet
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Tout tableau est un fragment. Mais qui, du cadre ou du mur, construit le lieu de la peinture ? Que s’est-il passé lorsque cette énigme occidentale fut confrontée à l’époque moderne à une autre représentation du monde ? Si l’Europe des Lumières est souvent caractérisée par les chinoiseries et l’ornement rocaille, c’est un nouveau regard sur l’Extrême-Orient qui est analysé ici, celui qui lie l’histoire du tableau à une idée de l’espace transmise par les décors des objets venus d’Asie. Dans quelle mesure la présence réelle ou fantasmée de l’Orient a-t-elle modifié le rapport de la peinture au support qui la donne à voir ? Tel est l’objet de ce livre qui présente le changement de paradigme dans la construction du goût suscité par les notions orientales de paysage, de lointain et de vide, pour que le sort de la peinture se transforme. D’où vient la place particulière qu’elle acquiert au xviiie siècle ? De quelle façon fut bouleversée son exposition pour qu’elle devienne le tableau que nous connaissons aujourd’hui ?
Art --- 17. Jahrhundert --- Asien --- Europa --- Kunstgeschichte --- Malerei --- 18. Jahrhundert --- Kunst --- Kunstbeziehungen --- Frankreich --- Deutschland --- China --- Japan --- artisanat --- beau (esthétique) --- beaux-arts --- XVIIe siècle --- XVIIIe siècle --- chinoiserie --- décor --- histoire de l’art --- historiographie --- arts décoratifs --- jardin --- tapisserie --- mobilier --- tableau --- gravure --- période moderne --- cadre --- accrochage --- hôtel particulier --- cabinet --- galerie --- paysage --- postcolonialisme --- histoire du goût --- histoire des collections --- histoire globale
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